Périodes d’essai : nouvelles durées depuis le 9 septembre 2023
Publié le :
12/10/2023
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Jusqu’au 9 septembre 2023, il était possible pour certaines entreprises de déroger aux durées maximales fixées par le Code du travail en matière de période d’essai, mais en application de la loi du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture, il a été mis fin à cette pratique.
Dans sa rédaction actuelle, le Code du travail prévoit, en matière de période d’essai, les durées maximales suivantes :
- Deux mois pour les ouvriers et les employés ;
- Six mois pour les agents de maîtrise et techniciens ;
- Quatre mois pour les cadres.
En plus de disposer que, renouvellement compris, la période d’essai ne peut pas dépasser :
- Quatre mois pour les ouvriers et employés ;
- Six mois pour les agents de maîtrise et techniciens ;
- Huit mois pour les cadres.
Jusqu’au 9 septembre dernier, il était possible de déroger à ces durées, en prévoyant des périodes d’essai plus longues, dès lors qu’un lorsqu’un accord de branche conclut avant le 26 juin 2008 le prévoyait.
Sont plus particulièrement concernés par cette nouvelle mesure, les branches d’activité suivantes :
- Le secteur de la promotion immobilière ;
- Le secteur des sociétés d’assurances et de l’inspection d’assurance ;
- Le secteur des banques et de la mutualité ;
- Le secteur des transports aériens personnel au sol ;
- Le secteur des remontées mécaniques ;
- Les organismes de formation ;
- Les salariés permanents des entreprises de travail temporaire.
Les employeurs pourront cependant toutefois déroger aux règles fixées par le Code du travail pour prévoir une période d’essai plus courte.
Rappelons que bien que non obligatoire, la période d’essai a pour objectif en droit du travail de permettre au salarié d‘apprécier si les conditions de travail proposées lui conviennent, mais surtout à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience.
Durant cette période, et sous réserve de respecter un délai de prévenance déterminé en fonction du temps de présence du salarié dans l’entreprise, l’employeur comme le salarié restent libres de mettre fin à la relation contractuelle, sans avoir à motiver les raisons de cette rupture de période d’essai.
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